La première édition de l’agenda BDouin – rentrée 2014-215 / 1435-1436 — a trouvé son public avant même d’exister, puisque pas moins de 563 soutiens permirent au projet de voir le jour : l’agenda Muslimshow par les éditions BDouin a pu en effet être financé grâce à un financement participatif, via la plateforme crowdfunding de Easi Up.
L’aventure continue
Un an plus tard, rentrée 2015-2016 / 1436-1437, nouvelle rentrée scolaire, nouvel agenda, qui ne s’appelle plus Muslimshow, mais seulement BDouin. Cette seconde édition reflète l’évolution des éditions BDouin, qui gagnent en profondeur avec une identité plus forte.
Les amateurs de la première heure ont évidemment remarqué le changement opéré en novembre 2014. Chaque personnage est désormais silhouette. L’auteur a définitivement tranché en adoptant une position en parfait accord avec l’interdiction formelle de représenter des êtres animés, en islam.
D’aucuns auraient pu prédire la fin de l’aventure pour BDouin. Eh bien non ! Les planches ont peut-être même gagné en efficacité. Les personnages sont toujours aussi présents, tout comme l’humour et l’esprit BDouin ; mais avec une moralité et des textes plus percutants.
Riches de ses pages agrémentées de sagesses, de vocabulaire arabe, de hadiths, de conseils pratiques pour une vie plus saine, l’agenda de cette rentrée participe à cette évolution. Avec évidemment toujours cet humour et cette pédagogie par embuscade, qui consiste à faire rire tout en semant incidemment les graines de la réflexion et de la remise en question. Extraits (cliquez sur le lien suivant si vous nous lisez depuis l’application Al-Kanz : Agenda scolaire BDouin – Al-Kanz sur Instagram).
Si vous faites partie des retardataires qui ne l’ont pas encore acquis, rendez-vous dans la boutique des éditions BDouin : Boutique BDouin Shop. Peu importe que la rentrée ait déjà commencé, n’est-ce pas ? Oubliez l’agenda ou le cahier de texte sans âme, faites-vous du bien. Quant aux étudiants qui n’ont pas encore commencé leur année, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Vous n’êtes pas étudiant(e) et vous n’avez pas d’enfants, qu’à cela ne tienne. Vous pouvez toujours vous porter solidaire en achetant un ou plusieurs agendas pour les offrir, par exemple, aux enfants de vos voisins.
Parlez-en à votre hypermarché, votre libraire, etc.
Terminons avec cette invitation – récurrente sur Al-Kanz.org – à participer au développement économique de la oumma. Que vous apparteniez à la cible ou non, nous vous suggérons d’envoyer un mail à votre hypermarché (Auchan, Carrefour etc. ou à votre libraire) afin de demander que soit commercialisé cet agenda. Vous pouvez aussi laisser un mot à l’accueil de votre magasin. Des feuilles sont à votre disposition à cet effet.
Ne croyez pas que « cela ne sert à rien ». Chaque enseigne est à l’écoute des besoins de ses clients et/ou à la recherche de produits qui lui amèneront de nouveaux clients. Dans la guerre que se mènent les grands noms de la grande distribution, gagner des parts de marché sur son concurrent, c’est plus qu’un leitmotiv, c’est une question de survie.
Un simple mail à votre hypermarché peut s’avérer être un fort soutien aux entrepreneurs.
Réussir à convaincre un hypermarché d’ajouter à ces rayons ces agendas – comme c’est le cas de la marque de papeterie Tadris, désormais dans un magasin Auchan, ou de la marque de puériculture Little Noor –, c’est permettre à BDouin de booster sa visibilité, sa notoriété et ses ventes.
Si chacun prend conscience de cela et s’emploie à faire connaître les produits de qualité lancés par les entrepreneurs musulmans, la oumma réussira à consolider sa réalité économique. L’effort de tout est important.
Ne négligeons pas ces petites actions qui mènent à moyen et long termes à de grands résultats : du travail pour des sœurs et des frères, des conditions de travail qui permettent de garder hihab ou barbe, de faire la prière au boulot, de dégager plus de zakat et donc d’aider les plus démunis, de soutenir les écoles privées via la taxe d’apprentissage, etc.
L’effort de chacun permettra de consolider la réalité économique de la oumma.
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